Par Meriem BEKKALI
ô toi Ecriture incrustée de lumière,
Bougies allumées dans les vastes espaces de Castilla,
Coupole de verdure, de poésie,
Seuil de l’éternité !
Sur cette terre où tu as atterri,
Seul l’accablement était au rendez-vous :
Les arbres desséchés étaient presque sans ombre,
Le vent glacial agressait ton corps et ton cœur.
Et l’eau de la rivière ne reflétait pas ton image.
Tes yeux disaient : « ce bombardement, Pourquoi ? »
Combien de temps va durer ce désarroi ?
De peur et de joie, tout bondissait vers toi,
Et disait : « tant qu’on aura que le temps,
Que la peur, que le silence et le froid,
Les ombres resteront sans branches,
Les oiseaux sans ailes et toute cette terre sans voix!”